Submergé, impuissant : 3 étapes pour reprendre le contrôle rapidement !
Quand on ne comprend plus ce qui se passe
Vous aviez déjà un emploi du temps surchargé entre votre voyage, vos réunions en chaîne, vos parents malades qui ont besoin de vous et voilà que l’école appelle pour vous dire de venir chercher votre enfant malade !
Bon voici un cas extrême et pas forcément réaliste ! Souvent, c’est plus insidieux. Des petites taches qui se rajoutent une à une, les choses que l’on ne fait pas ou ne dit pas immédiatement et qui alourdissent le fond de notre esprit ! Et souvent un petit (ou gros) coup de stress, un “rien” qui nous pousse dans nos limites. D’un seul coup, on ne sait plus quoi faire, plus comment s’en sortir.
Si seulement on arrivait à raisonner rationnellement. On se rendrait compte que ce n’est peut-être pas la fin du monde. Si quelqu’un nous pose la question, on a du mal à communiquer la puissance de notre impuissance ! Et parfois personne n’est là pour nous poser la question, ce qui rend la tâche encore plus dure…
Est-ce que ce scénario vous semble familier ? L’avez-vous vécu ou le vivez-vous maintenant ? Nous allons voir les 3 étapes indispensables pour sortir la tête de l’eau en souriant… même si ça paraît impossible.
La mauvaise solution
Par le passé, lorsque j’avais des coups de mou ou de stress, que la lumière semblait s’éteindre au fond du tunnel, ma stratégie était de me gaver de série TV et de saupoudrer le tout de pizza, cookies et coca… une stratégie remarquable à l’effet… inexistant ! Heureusement, il est vrai que le temps résout tout, donc ayant réussi à éviter la crise cardiaque, je peux vous dire que quelques semaines (mois?) plus tard, tout allait beaucoup mieux.
Si cette solution ne vous plaît pas, peut-être pouvons-nous trouver mieux …
Revenir dans le monde réel
Comme je l’ai dit “si seulement on pouvait raisonner” mais voilà le problème, c’est que lorsqu’on se sent submergé, dépassé par les évènements. Ce n’est pas possible, point. Même si vous avez l’impression de réfléchir au(x) problème(s) sans arrêt vous arrivez difficilement à trouver une approche et une attitude qui ne soit pas négative.
Si vous êtes là, suivez le guide. Nous parlerons dans un prochain article des garde-fous à mettre en place pour la prochaine fois !
Un léger changement d’état d’esprit…
Alors déjà, dites-vous que vous n’êtes pas submergé, débordé, impuissant. Non! Vous êtes juste surchargé, momentanément ! Ça parait bête mais ça change toute la perception… un petit décalage de pensée qui laisse penser que la solution arrive, maintenant !
… et de posture
Ensuite, je vous invite à vous lever, ou à vous asseoir bien droit si ce n’est pas possible. A redresser les épaules en arrière, relever légèrement le menton avec un regard légèrement au-dessus de la ligne d’horizon. Et ensuite, secouez votre corps autant que vous pouvez en sautillant, en agitant vos bras et si les conditions le permettent à un point qui vous semble à vous-même ridicule ! Arrêtez-vous quand vous le voulez… si ça vous fait du bien, alors reprenez une dose ! Si vous voulez crier ou faire du bruit, vous avez ma permission, du moment que c’est plus proche du rugissement du lion que du chiot qui couine !
Inspirez profondément et expirez lentement par la bouche si possible. Renouvelez opération jusqu’à ce que vous sentiez un léger changement dans votre physiologie, quel qu’il soit !
Est-ce que par hasard, là, juste au sortir de vos manifestations physiques, vous ne vous sentiriez pas déjà un peu différent? Peut-être un peu plus énergique ou optimiste ?
Voyageons dans le temps pour revenir dans le présent
En principe, lorsqu’on se sent coincé, impuissant, c’est souvent parce qu’on est prisonnier d’une unité de temps, d’un cadre temporel. On ne pense qu’au court terme ou qu’au long terme.
Le court terme
Si vous ne savez pas quoi faire pour arriver à tout finir dans la journée, que le stress vous ronge et vous aveugle. Votre perspective est bloquée sur le court terme. Vous souviendrez-vous de cette journée dans un an, 10 ans ? Parfois la réponse sera oui, mais comment regarderez-vous cette journée dans 10 ans ? En rirez-vous avec le recul ? La regarderez-vous avec compassion ? La verrez-vous comme la fin ou le début d’une aventure, d’un tournant dans votre vie, celui ou vous avez décidé de reprendre le contrôle ?
Le long terme
Vous pensez à ce changement de carrière, l’avenir des enfants, votre retraite ? Bien que légitime, tout cela n’a aucun impact sur la prochaine heure et peut-être même sur la prochaine semaine. Quelles sont les taches immédiates sur lesquelles vous pouvez vous focaliser. Dans ce cas, il n’est pas recommandé de se distraire passivement, vous ne feriez que repousser l’inévitable. Donnez de l’énergie à un projet, aussi petit et insignifiant soit-il, rangez votre bureau ou travaillez votre plan pour conquérir le monde mais engagez votre cerveau dans l’immédiat. Cela va calmer l’esprit sur le futur.
Par la suite, vous serez alors à même d’attaquer la source de ces pensées étapes par étapes, avec une première action simple qui vous mènera vers la solution. Pas d’urgence cependant, si la distraction active a trop bien marché, super ! Réjouissez-vous et profitez-en.
Dans un cas comme dans l’autre, le but n’est pas de nier les évènements, taches ou problèmes qui vous ennuient…. Mais peut-être maintenant commencez-vous à voir les choses un peu plus clairement. Avec plus de perspective? Le but avoué est de se mettre dans un état qui vous fournisse plus de ressource. Un état qui vous permet de gérer votre court terme, votre quotidien sans vous écrouler sous la tâche, mais qui vous autorise aussi à envisager le futur sereinement et calmement.
Les ressources pour rebondir
Ensuite, invoquez à l’esprit toutes les fois où vous avez dû faire face à des situations difficiles et où finalement vous vous en êtes sortis. Comment cela s’est-il terminé ? Comment vous êtes-vous senti à la fin de ses expériences? Qu’est-ce qui vous a aidé pour retrouver le calme après la tempête ? Pouvez-vous faire quelques choses de similaire là tout de suite ? S’il suffisait juste d’attendre, y a-t-il un moyen pour vous de vous occuper le cerveau dans l’instant ?
Le mouvement physique que nous avons fait nous permet de regagner le contrôle sur nos émotions, c’est le plus important… je vous mets au défi être créatif et déprimé, et inversement énergétique et sans ressources;-) Certes l’émotion est toujours là, c’est normal : c’est notre alarme interne qui nous signale que quelque chose ne va pas. Acceptez-le. Avez-vous déjà conscience de ce qui est la source de votre état ?
Est-ce un évènement qu’il vous faut accepter petit à petit. Quelle action pouvez-vous faire pour passer à la prochaine étape ?
Est-ce un état d’esprit tel qu’angoisse qu’il vous faut transformer ? Pouvez-vous le renommer de façon à le rendre moins effrayant ? Angoisse ou inquiétude? En colère ou indisposé ? Pouvez-vous maintenant lier cet état d’esprit à un évènement ?
Une surcharge émotionnelle ou logistique ? Et si maintenant, plus calme, vous en preniez un dans la liste, puis un autre et ainsi de suite ? Peut-être commencerez-vous par le plus urgent ou le plus facile ou rapide afin de matérialiser vos progrès et vous sentir mieux…
Récapitulons
Je ne connais pas les sources de vos ennuis ou tracas, mais la baguette magique que je peux vous offrir est un état d’esprit qui puisse vous permettre de leur faire face en 3 étapes :
- Changer votre physiologie, bouger, redressez-vous, pensez aux “power pose” et à la BD du petit garçon déprimé !
- Changer de perspective temporelle pour regagner du contrôle
- Allez chercher la source de votre mal-être pour la transformer ! Faites une première action si petite soit-elle.
N’oubliez pas, les émotions sont un système d’alarme, s’il sonne trop fort, c’est parfois parce qu’on l’a ignoré.
Nous passons tous par ces moments difficiles, mais nous ne sommes pas obligés d’y rester.